« En ce 11 novembre, on commémorait l’Armistice de 1918, qui a mis un terme aux combats de la Première Guerre mondiale. Avec un peu plus de faste cette année. Il y a 100 ans en effet qu’un soldat, ayant perdu la vie mais également son identité au combat, a été inhumé au pied de la colonne du Congrès à Bruxelles.
« C’était très bien, c’est ce qu’il fallait faire pour mettre à l’honneur ceux qui ont combattu et qui sont morts pour notre liberté », explique Thierry Coppieters’t Wallant, président de l’Association des volontaires de guerre. « N’oublions pas que pendant la guerre, ceux qui tentaient de faire quelque chose risquaient leur vie. Et malgré cela, certains l’ont fait. Le souvenir est un devoir« , ajoute Jean-Pierre Schellekens, président du Comité national belge du souvenir.
Comme chaque année, des dizaines de jeunes écoliers étaient également présents pour assister à cette cérémonie d’hommage, aux côtés des vétérans et de représentants des associations patriotiques. C’est le cas de Kenza et d’Adeline, deux élèves âgées de 11 ans, venues de Perwez. « J’ai appris l’existence du soldat inconnu. Mais même si on ne le connaît pas, on doit l’aimer quand même pour ce qu’il a fait », commente l’une, « On doit toujours penser à ceux qui sont morts pendant la guerre, parce que sans eux, la Belgique ne serait peut-être pas la même aujourd’hui » poursuit l’autre, parfaitement dans l’esprit de transmission qui traverse également ces commémorations annuelles.
Au terme de cette matinée d’hommage, et comme le veut la tradition, le roi Philippe a ravivé la flamme éternelle du souvenir, et fleuri la tombe du soldat inconnu.«